C’est quoi être proactif ? - Anaïs Kustler

Episode 3 : C'est quoi être proactif ?

Podcast 3
Références :
 
Planification stratégique personnelle, Danie Beaulieu
 
 

Retranscription de l'épisode

C’est quoi être proactif·ve ?

Aujourd’hui, on va parler d’un truc qui peut vraiment changer la donne dans votre vie : la théorie de la proaction de Danie Beaulieu. Alors, c’est quoi être proactif·ve ? Non, c’est pas devenir un·e super-héros·ïne qui fait un million de trucs à la fois. C’est un peu plus subtil que ça.

Les 3 étapes

1. Le mode passif : On commence tou·te·s comme ça, bébé. Le problème, c’est quand on reste bloqué·e là en tant qu’adulte. C’est le·la client·e qui attend que tu sortes ta baguette magique pour résoudre tous ses problèmes. Spoiler : l’hypnose, c’est pas de la magie !

2. Le mode réactif : C’est quand tu réalises que tes actions ont un impact sur les autres. Tu fais des trucs pour rentrer dans le moule ou, au contraire, tu te rebelles juste pour faire chier. Dans les deux cas, c’est pas vraiment un choix, c’est juste une réaction.

3. Le mode proactif : Là, on commence à parler ! C’est quand tu prends vraiment les rênes de ta vie.

Être proactif·ve, c’est quoi concrètement ?

– Se connaître : tes forces, tes faiblesses, tes limites.
– Faire des choix pour toi, pas pour les autres.
– Anticiper les problèmes au lieu d’attendre qu’ils te tombent dessus.
– Avoir une vision à long terme de ta vie.

Les pièges à éviter

1. Le syndrome du·de la proactif·ve junior : Tu découvres que c’est trop bien d’être proactif·ve et tu veux convertir tout le monde. Calme-toi, tiger !

2. Le jugement des autres : Être proactif·ve, ça demande du courage. Les gens autour de toi vont pas forcément kiffer que tu sortes du moule.

3. La rigidité : Être proactif·ve, c’est pas balayer tous les arguments des autres. C’est réfléchir et faire des choix éclairés.

L’exemple de Virginie : Dire non avec assurance

Ma cousine Virginie est un parfait exemple de comportement proactif. Imaginez la scène : un dîner chez des amis, l’ambiance est au top, tout le monde a bien mangé. Arrive le moment du dessert, et là, Virginie fait un truc qui choque certains : elle refuse poliment le gâteau.

Vous voyez venir le malaise ? L’hôtesse insiste : « Mais si, goûte un peu, je l’ai fait moi-même ! ». C’est là que beaucoup d’entre nous craqueraient et prendraient une part pour faire plaisir. Mais pas Virginie.

Elle explique calmement : « C’est très gentil, mais j’ai suffisamment mangé. Je suis sûre que ton gâteau est délicieux, mais je préfère m’arrêter là pour me sentir bien. »

Voilà ce que c’est, être proactif·ve :
1. Connaître ses limites (Virginie sait qu’elle aime pas trop le sucré et que trop manger lui fait du mal).
2. Faire un choix pour soi, pas pour les autres (elle choisit son bien-être plutôt que de faire plaisir à tout prix).
3. Assumer sa décision avec politesse et fermeté.

Certain·e·s pourraient penser que c’est impoli. Mais en réalité, c’est tout le contraire. Virginie est honnête, respectueuse envers elle-même et envers l’hôtesse. Elle ne fait pas semblant d’apprécier quelque chose qu’elle ne veut pas vraiment.

Comment appliquer ça dans ta vie ?

– Pose-toi toujours la question : « Pourquoi je fais ça ? »
– N’aie pas peur de dire non, même si ça fait grincer des dents (comme Virginie et le gâteau).
– Adapte les règles à ta réalité. Si t’as besoin de séances d’1h30 au lieu d’1h, assume !

Le mot de la fin

L’objectif, c’est pas d’être 100% proactif·ve. C’est de reprendre du pouvoir sur ta vie. Plus tu seras proactif·ve, plus tu attireras les autres vers ce comportement, sans même avoir besoin de les pousser.

Alors, prêt·e à reprendre le contrôle ? À vos marques, prêt·e·s, soyez proactif·ve·s !

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